1er juillet 2013: le dead-line donné par l'OMERT pour les flottes inter entreprises
Le 19 avril 2013Depuis que l'Office Malagasy d'Études et de Régulation des Télécommunications ou OMERT a annoncé que les opérateurs auraient à modifier leurs conditions de tarification des lignes téléphoniques flotte des entreprises, l'on a assisté à un bras de fer entre elle et la GEM, ou Groupement des Entreprises de Madagascar.
L'OMERT a tenu à donner des précisions
Augustin Andriamananoro, directeur général de l'OMERT a adressé une lettre à la GEM, afin de clarifier la situation. Dans cette correspondance, il souligne que l'OMERT est consciente de l'envergure de l’impact de cette décision pour toutes les parties concernées. Il rajoute pourtant que le but de cette démarche est d'apporter une amélioration par rapport aux services offerts, ainsi qu'une vulgarisation rapide de ces NTIC à travers tout Madagascar.
Un délai de trois mois
La date d'application du 1er avril 2013 a été maintenue, tandis que la date butoir est prévue pour le 1er juillet 2013. En attendant, les opérateurs pourront ajuster leurs tarifs en fonction des nouvelles règlementations et en adéquation avec la demande de leur clientèle. Toutes les entreprises abonnées devront donc être concernées par ce changement de tarif après cette date du 1er juillet.
Ce qu'en disent les opérateurs
Interrogés sur la question, les opérateurs ont déclaré que ces trois mois de transition sont en quelque sorte le temps nécessaire pour adapter des Mesures d'accompagnement consistant à réduire peu à peu le volume d'intra - flotte gratuit jusqu'au mois de juillet, où il sera fixé à 60 minutes par mois. Cette annonce a eu pour effet une levée de boucliers du côté des groupements professionnels.
Le groupement des opérateurs en NTIC indigné
De son côté, le GOTICOM ou Groupement des Opérateurs en Technologies de l'Information et de la Communication dénonce la transgression de la loi effectuée par l'OMERT. Il évoque notamment les lois concernant la concurrence, ainsi que celles sur la télécommunication en général. Le GOTICOM va par ailleurs plaider sa cause au conseil d'État, dans le but de voir cette note de l'OMERT annulée.
Des roses et des orties
Cette actualité a fait couler énormément d'encre, et a soulevé des polémiques.
L'on murmure que cette décision vient en réponse aux statistiques montrant que certaines personnes abuseraient de ces technologies, notamment au sein de l'administration publique. Une décision influencée par l'approche des prochaines élections, sans doute.
Si bon nombre de personnes et d'institutions s'indignent devant la prise de décision de l'OMERT, et agissent en conséquence, d'autres sont déjà en cours de négociation avec les opérateurs téléphoniques pour ajuster leur contrat.
Tous sont donc dans l'attente des résultats des négociations. Comme le dit si bien la chanson de Francis Cabrel, il n'y a qu'à espérer qu'au final, il y ait plus de roses que d'orties.