La qualité technique, bien que très importante, est souvent négligée par les entreprises spécialisées dans la sous-traitance. Cependant, il s'agit d'un critère fondamental pour s'assurer du succès d'un projet.

La qualité technique : un critère de succès ou d'échec d'un projet

Quand il s'agit de parler de sous-traitance ou de délocalisation, les clients veulent avant tout des prestations de qualité qui répondent à leurs attentes. La qualité technique joue un rôle important dans l'atteinte de cet objectif. Ce que les éditeurs de logiciels ont tendance à négliger souvent, préférant miser sur les fonctionnalités et les divers détails moins importants. Cette situation peut conduire à l'insatisfaction du partenaire à long terme, note Ayush Gayaprasad Vijaykumar, de SIG. Un logiciel est qualifié de bon s'il est en conformité avec les différentes exigences de l'entreprise en matière de fiabilité, d'efficacité et de rentabilité. Ainsi, la principale tâche du développeur, est de proposer une technologie appropriée et fiable. À l'ère de la technologie de l'information et de la communication, la complexité des solutions est croissante et les exigences, également, sont de plus en plus importantes, a fait remarquer de son côté Joost Visser, directeur de recherche chez SIG.

Comment savoir si c'est un bon produit ?

Mais outre ce premier problème, les clients se heurtent souvent à une autre question également cruciale : qu'est-ce qui garantit la qualité du produit livré ? D'abord, il est important de procéder à une évaluation des prestations de l'entreprise fournisseur en matière de qualité technique. C'est un moyen de l'inciter à fournir des améliorations. Par ailleurs, des indicateurs de qualité logicielle tels que l'ISO 9001 ou encore le CMMi level 5 existent actuellement. Il importe toutefois de noter que ceux-ci ne renseignent pas sur les qualités techniques. Cependant, la norme ISO 25010 propose un cadre très complet. Les clients ont aussi leur part de responsabilité. À cet effet, ils se doivent d'apporter leur contribution en faisant de la qualité un critère de performance, ce qui est loin d'être le cas actuellement. Ces derniers ont tendance à mettre cet élément jugé comme fondamental au même rang que le respect des délais, les budgets, etc. Tester le logiciel ne suffit pas pour mesurer sa qualité technique, conclut Ayush Gayaprasad Vijaykumar.