O3b Networks lance quatre satellites pour élargir l'accès à Internet haut débit aux habitants des PED
Le 19 juillet 2013D'ici 2014, près de trois milliards de personnes supplémentaires vont pouvoir accéder à Internet haut débit. Le 25 juin dernier, quatre nouveaux satellites ont été mis en orbite par l’engin spatial russe Soyouz concrétisant ainsi un projet longtemps mûri par le géant de la télécommunication O3b Networks.
Quatre nouveaux satellites en orbite
Le 25 juin dernier a vu le lancement de quatre satellites par une fusée Soyouz. Cette opération matérialise un projet de longue date mené par Greg Wyler, fondateur d'O3b Networks. Tout a commencé en 2007 lorsque l'Américain, encore au Rwanda, a eu la bonne idée d'élargir l'accès à Internet haut débit aux habitants des pays en développement. Le projet a immédiatement séduit un nombre important d'investisseurs dont Google, HSBC et Liberty Media. En 2009, le total des apports se chiffre à 50 millions de dollars pour les trois groupes confondus, soit 38 millions d'euros environ.
Douze satellites seront en place d'ici 2014
Ce premier lancement va être suivi d'un second d'ici la fin de l'année. Un troisième est également déjà planifié au début de l'année 2014. O3b Networks prévoit de mettre en orbite un total de douze satellites. Une fois opérationnels, ces appareils offriront aux pays situés au sud de l'Équateur un débit internet très élevé. Alors qu'il faudrait plus de 600 millisecondes pour connecter à un satellite géostationnaire, avec la nouvelle technologie d'O3b Networks, seuls 150 seront nécessaires. Au total, près de trois milliards de personnes vont pouvoir bénéficier du fruit de ce projet.
Vers une réduction du coût de la connexion internet dans les pays en développement
Ces douze satellites seront situés à une altitude de 8 062 km au-dessus de l'Équateur. À cette hauteur, ils couvriront un large espace formé de 180 pays. Les pays africains et ceux de l'Amérique latine, de l'Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient, de l'Océanie et de l'Australie constituent les principales cibles. Ce projet est une étape vers la généralisation de l'utilisation de l'Internet haut débit dans les pays en voie de développement. Rappelons qu'en Afrique, seuls 16 % de la population y ont accès. Directement en cause, le coût exorbitant de la connexion constitue un blocage insurmontable. Grâce à ce nouveau système, ces pays auront à leur disposition une technologie devançant la fibre optique.