Les réseaux sociaux motivent les employés
Le 12 février 2014Le cabinet français KPMG a réalisé une enquête portant sur la motivation et l'engagement des salariés et l'accès aux réseaux sociaux au sein de leur entreprise. Les constats relevés par ces interviews sont pour le moins édifiants : être connecté à Facebook, Twitter et autres LinkedIn inciterait encore plus à travailler. Décortiquons les résultats de cette enquête.
Quid des bénéfices réels de l'accès des employés aux réseaux sociaux
Selon KPMG, liker et modifier des profils tendrait à améliorer le bien-être au travail. En outre, être connecté à ces réseaux augmente les connaissances de 88,8 % des employés concernés par l'étude. Et, par rapport aux mails ordinaires, Facebook et sa bande font la différence en facilitant la communication en interne qui en devient plus cohérente et plus rapide. Voilà pour les avantages au sein de la société. Pour ce qui est des bénéfices vus de l'extérieur que les sociétés pourraient tirer des réseaux sociaux, la liste est assez longue : hausse de la productivité, diffusion de commentaires positifs sur la société, entretien du réseau de relations. Et si les salariés reçoivent une formation sur l'utilisation des réseaux sociaux, ils deviendraient des ambassadeurs efficaces de l'image de l'entreprise.
Quels sont les désagréments encourus par les entreprises et causés par les réseaux sociaux ?
Baisse de productivité et temps de pause sont un couple mythique qui a la vie dure parmi les dirigeants d'entreprise. Mais, toujours selon cette enquête initiée par KPMG, les dangers apportés par Facebook et sa clique concerneraient d'autres domaines. Le premier risque est lié à la sécurité informatique. Si les sociétés s'obstinent à restreindre l'accès aux réseaux sociaux à leurs salariés alors que leur entreprise les utilise à des fins marketing, ils pourraient contourner l'interdiction en piratant le réseau interne, ce qui fragiliserait le système informatique de la boîte.
Autre inconvénient : une hausse de la consommation de la bande passante. Ce qui se traduirait par une connexion plus lente, et donc, un net ralentissement du travail. Plus de 20 % des 1850 dirigeants interrogés craignent par ailleurs que leurs employés ne diffusent des informations vitales sur l'entreprise, ou des données qui risqueraient de la mettre à mal.
Enfin, 19 % des patrons sondés redoutent que les chats de leurs salariés ne contribuent à véhiculer une image peu valorisante de leur société.