Jusqu’où la liberté individuelle peut-elle aller pendant son temps de travail ?
Le 7 octobre 2011Les activités personnelles liées notamment au surf ne manquent pas de faire grincer des dents les chefs d’entreprise pour plusieurs raisons. La question que l’on peut se poser est alors la suivante : jusqu'où peut-on étendre la liberté individuelle durant ses heures de travail ? Explications.
Un problème complexe ...
Suite de nombreux cas et faits divers parus dans la presse, l’utilisation de réseaux sociaux, à l’instar du célèbre Facebook ou encore les messageries en ligne Yahoo ou Hotmail durant ses heures de travail, ont suscité des réactions et avis partagés. Des cas de licenciement ont ainsi alerté l’opinion publique sur la liberté d’expression, notamment dans le cas du lieu et des heures de travail. Jugé et condamné pour « dénigrement de l'entreprise » et « incitation à la rébellion », un employé s’est en effet senti lésé. Le débat qui ne cesse de se complexifier avec la législation évoluant au gré des nouvelles technologies, les conséquences liées à ce genre de dérives peuvent apparaît diverses et nombreuses…
Des conséquences diverses
Le surf personnel durant les heures de travail présente plusieurs conséquences pour une entreprise. Productivité, sécurité des données personnelles et professionnelles, saturation de la bande passante demeurent quelques exemples de désagréments et motifs susceptibles de porter atteinte à autrui ou à l’entreprise. Il faut également savoir que le chef d’entreprise peut être tenu pour responsable des actes de ses employés concernant un téléchargement illégal, un jeu en ligne ou encore des propos racistes ou xénophobes. D’autre part, la législation reste difficile à adapter quant au respect des libertés individuelles et de la liberté d’expression. Quoi qu'il en soit, 64 % des entreprises bloquent aujourd’hui l’accès aux réseaux sociaux selon une récente étude du fabricant d’antivirus Kaspersky Lab. Le débat augure de nouveaux rebondissements !