Madagascar représenté au 13e forum sur la régulation de la télécommunication et des technologies de la communication
Le 4 juillet 2012Madagascar n'a pas manqué d'apporter sa participation au 13e forum sur la régulation de la télécommunication et des technologies de la communication (FTRA). Les détails :
Le DG de l'OMERT aperçu au FTRA 2012
À l'occasion du 13e forum sur la régulation de la télécommunication et des technologies de la communication qui s'est déroulé au mois de juin dernier au Gabon, de nombreuses personnalités issues de plusieurs nations africaines se sont rendues sur place. Madagascar était représenté par le DG de l'Office Malagasy d'Études et de Régulation des Télécommunications, Augustin Andriamananoro. La manifestation a eu lieu à Libreville, au Palais des conférences et portait surtout sur la migration de la TV analogique vers les formats numériques, un sujet proposé par les participants lors de la précédente édition qui s'est tenue au Rwanda au mois de juin 2011.
Une période de transition entre l'analogique et le numérique
Organisé par l'UIT (Union International de la Télécommunication), le forum bénéficiait en même temps de l'appui de l'ARCEP (Agence de régulation des communications électroniques et de la poste) et a pour but d'exploiter au maximum tous les avantages procurés par l'utilisation des technologies numériques, notamment la TNT ou la TV numérique terrestre. Quoi qu'il en soit, les opérations doivent se dérouler d'une manière progressive et sans précipitation. Une phase de transition entre les deux technologies est alors préconisée afin de pouvoir contrôler pleinement des éventuels impacts du passage. De ce fait, les pays participants sont conviés à élaborer une feuille de route claire.
De nouvelles obligations pour les pays concernés
Le forum a débouché sur l'adoption de 12 recommandations principales, l'une des plus importantes d'entre elles concerne la standardisation des normes utilisées par les pays africains. Par ailleurs, d'après la cinquième recommandation, la législation joue également un rôle non négligeable dans le développement des TIC. La participation des organismes régionaux est également fortement souhaitée. En effet, les échanges d'expériences devraient permettre de minimiser les coûts liés à la phase transitoire. Les États concernés se doivent en outre de définir un plan de renforcement de capacité des acteurs afin d'éviter ainsi les erreurs de débutants.
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